Le Conseil du patronat estime que la rente longévité proposée par le comité D’Amours devrait être une mesure pancanadienne et avoir un impact neutre sur la masse salariale.

Un colloque tenu mardi, auquel Alban D’Amours a discuté des travaux du comité, a été l’occasion pour Yves-Thomas Dorval, président du Conseil, d’approfondir ses propos quant au rapport, particulièrement à la rente longévité.

« On ne peut pas ajouter un autre fardeau fiscal à la masse salariale, car cela rend le Québec moins concurrentiel, souligne M. Dorval. Les compagnies préféreraient investir ailleurs. »

Il affirme aussi que si la société veut aller de l’avant avec la rente longévité, il faut qu’elle soit d’envergure nationale pour que le Québec ne soit pas désavantagé.

« Il faut aussi que cela se fasse à coût nul pour l’employeur, dit-il. Il serait nécessaire de réduire des taxes, des autres cotisations, pour que l’effet de la rente longévité soit neutre. »

M. Dorval a souligné que les cotisations des employeurs québécois sur la masse salariale, qui financent entre autres la Régime de rentes et la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), sont plus élevées que la moyenne canadienne.

Rappelons que la rente longévité a été la proposition phare du rapport du comité d’experts sur l’avenir du système de retraite québécois publié au mois d’avril.

Pour en lire davantage, téléchargez notre article : Des solutions pour (p)réparer la retraite des Québécois.