La moitié des pères québécois (47 %) n’ont pas accès à des mesures favorisant le conciliation travail-famille, selon un sondage de Léger Marketing pour le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP).

Cette statistique est plus élevée chez les travailleurs à statut précaire, souligne-t-on dans un communiqué. Elle atteint 58 % chez ceux dont le revenu familial est inférieur à 40 000 $ et 69 % chez ceux qui ont un horaire atypique.

« La société a changé, affirme Diane Dubeau, présidente du RVP. Aujourd’hui, la très grande majorité des pères souhaitent s’impliquer au même titre que les mères. Ils veulent faire équipe, s’occuper ensemble des soins aux enfants. Le monde du travail a beaucoup évolué pour s’adapter à cette nouvelle réalité, mais le sondage indique qu’il reste du chemin à parcourir. »

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Les résultats du sondage ont été dévoilés dans le cadre de la 5e édition de la Semaine Québécoise de la Paternité, organisée par le RVP, qui se déroule du 12 au 18 juin.

Pour Raymond Villeneuve, directeur du RVP, l’événement doit être l’occasion de convier la société québécoise à une réflexion sur le désir d’engagement des pères auprès de leurs enfants et sur la nécessité d’adapter nos pratiques en matière de conciliation famille-travail, en particulier celles concernant spécifiquement les pères.

Le sondage était réalisé auprès d’un échantillon de 1 000 pères québécois, du 26 mai au 1er juin 2017.

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