Les travaux routiers et la congestion se font ressentir de façon significative sur les travailleurs québécois, selon un sondage CROP pour le compte de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

La moitié (51 %) des répondants soulignent qu’il s’agit d’une source d’irritabilité, 47 % soulignent le stress et 45 % la fatigue. Sans surprise, les régions de Montréal et de Québec, ainsi que leurs banlieues, sont les plus touchées.

Fait intéressant, les 18-34 ans de la région métropolitaine subissent davantage les répercussions liées aux travaux routiers et à la congestion (stress à 57 %, irritabilité à 68 % et fatigue à 60 %).

À lire : Quand les travaux routiers influencent la productivité des entreprises

Pour Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre, les chiffres confirment ce qu’on constate sur le terrain. « Les travaux routiers et la congestion s’ajoutent aux différentes sources qui peuvent perturber les travailleurs et avoir un effet sur leur productivité ».

Parmi les membres de l’Ordre ayant participé au sondage, 82 % notent que les travaux provoquent des retards chez les employés alors que 46 % affirment que les travaux routiers et la congestion entraînent de l’absentéisme.

Pour y faire face, les mesures privilégiées par les organisations sont les horaires flexibles (86 %), le télétravail (65 %), le support à vélos (29 %) et le paiement des titres de transport (16 %).

Au total, 541 travailleurs et 915 conseillers en ressources humaines ont participé au sondage.

À lire : Travaux routiers : source de stress pour les travailleurs