Les travailleurs canadiens sont nombreux à sous-estimer la probabilité de devenir invalide, selon un récent sondage effectué par RBC Assurances.

Près de la moitié des travailleurs canadiens (45 %) sont d’avis que les cas d’invalidité sont rares.

En fait, un Canadien sur sept est actuellement invalide et un travailleur sur trois connaîtra une période d’invalidité de plus de 90 jours au cours de sa vie active.

« Lorsqu’il s’agit d’invalidité, les Canadiens préfèrent ne pas savoir », mentionne Mark Hardy, premier directeur, Assurances vie et prestations du vivant, RBC Assurances.

« Le sondage révèle que les Canadiens se croient démesurément à l’abri d’une invalidité et que ce manque de compréhension fait ressortir l’importance de mieux les renseigner sur la question. »

Lorsqu’on leur demande de définir l’invalidité, la majorité des Canadiens mentionnent les accidents avec blessures corporelles (72 %) et les accidents liés au travail (64 %). Seulement 45 % des participants au sondage considèrent la dépression comme une invalidité et moins du tiers estiment que l’anxiété (30 %) et le diabète (21 %) sont des invalidités.

« L’on croit à tort que les invalidités sont de nature catastrophique – causées par un événement traumatique unique. La plupart des Canadiens n’ont pas conscience que les troubles de santé courants et chroniques, comme la maladie mentale, sont la cause première des invalidités. En fait, moins de 10 pour cent des invalidités sont causées par des accidents », précise Mark Hardy.

Vérifier la couverture
Bon nombre de Canadiens croient qu’ils sont suffisamment couverts par le régime d’assurance offert par leur employeur, ce qui représente, selon les résultats du sondage de RBC Assurances, la première raison pour laquelle ils ne souscrivent pas d’assurance invalidité individuelle.

Bien des régimes d’assurance comportent pourtant un montant d’assurance maximum.

« Les Canadiens doivent d’abord et avant tout vérifier quelle couverture est offerte au titre du régime de leur employeur, et si celle-ci est suffisante. Ils doivent vérifier la définition d’invalidité aux termes de leur régime ; si des services de retour au travail intéressants sont fournis ; et si les maladies et blessures sont couvertes », explique M. Hardy.

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