Alors que presque tous les Canadiens affirment qu’il est primordial d’avoir un bon équilibre entre travail et leur vie personnelle pour mener une vie saine, un sondage de Workmonitor de Randstad Canada révèle que les Canadiens déplorent que leur employeur n’encourage pas un mode de vie sain.

En effet, 40 % d’entre eux soutiennent que leur employeur ne se soucie pas assez qu’ils aient ou non un mode de vie actif, et 56 % indique que leur organisation ne leur offre pas de soutien psychologique, eux qui souhaiteraient pourtant avoir les conseils d’un coach ou d’un mentor.

Trois personnes sur quatre ont affirmé mieux performer lorsqu’elles pratiquent un sport ou qu’elles s’entraînent, et il le même pourcentage choisit d’utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur pour se rendre à leur bureau.

Or, la moitié des personnes sondées ont affirmé être encouragées par leur employeur à faire des choix alimentaires sains au travail.

« Puisque les entreprises doivent composer avec un budget similaire ou plus réduit que celui de l’année dernière, les aménagements destinés à aider les employés à adopter un mode de vie plus équilibré cèdent souvent la place aux objectifs de rentabilité », explique Patrick Poulin, vice-président, Randstad Québec.

« Toutefois, les entreprises peuvent offrir, par exemple, des programmes incitatifs susceptibles de contribuer au bien-être de leurs employés : mentorat, congés pour remplacer les heures supplémentaires faites par les employés ou encore rabais corporatifs dans des centres de conditionnement physique. Grâce à ces mesures, les organisations peuvent montrer qu’elles comprennent les défis auxquels les travailleurs font face et qu’elles investissent dans leur mieux-être », ajoute-t-il.

Par ailleurs, lorsqu’il s’agit de conciliation travail-famille, 79 % des répondants révèlent que leur employeur les soutient lorsqu’ils doivent prendre congé pour des raisons personnelles, et 68 % croient qu’il les soutiendrait s’ils devaient prendre congé pour s’occuper de leur famille. Et s’ils n’obtiennent pas ce soutien, 70 % n’hésiteraient pas à quitter leur emploi.

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