Femme vérifie taux de sucre au sang avec glucomètre

Les femmes occupant un travail qui les fatigue mentalement sont plus susceptibles de développer le diabète de type 2, selon une étude française publiée dans la European Journal of Endocrinology.

Le Dr Guy Fagherazzi et ses collègues du Centre de Recherche en épidémiologie et Santé des populations de l’Inserm ont examiné plus de 70 000 femmes, dont 75 % étaient des enseignantes, sur une période de 22 ans.

Le quart (24 %) des participantes ont affirmé que leur travail était mentalement éprouvant. Ces femmes étaient 21 % plus susceptibles de souffrir du diabète de type 2, et ce, sans égard à l’âge, au niveau d’activité physique, au tabagisme, à la diète et à d’autres facteurs de risque habituels.

Le Dr Fagherazzi a précisé qu’il n’était pas possible de confirmer une corrélation directe, mais qu’il était important de prendre en compte la fatigue mentale comme facteur de risque chez les employées.

« On sait que le soutien au travail en matière de stress connait de meilleurs résultats chez les femmes que les hommes, dit-il. Offrir encore plus de soutien aux femmes dans les environnements stressants pourrait contribuer à prévenir les maladies chroniques telles le diabète de type 2. »