Les travailleurs demandent davantage de soutien en santé mentale, au moment où le retour au présentiel s’accélère.

Les employés de la grande région de Montréal sont confiants quant au retour au travail en présence, mais ils sont nombreux à constater que leur santé mentale n’est pas bonne.

La moitié de ces travailleurs (49 %) seraient intéressés par des programmes ou des outils d’aide en matière de santé mentale au sein de leur entreprise, rapporte un sondage mené par la firme Léger pour la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Ces employés ne bénéficient pas de tels outils, ou ne les connaissent pas suffisamment, puisque 58 % des travailleurs montréalais disent que de tels programmes existent déjà dans leur organisation.

Cette demande est motivée par l’état de la santé mentale de la main d’oeuvre. Seul un employé sur deux évalue que sa santé mentale est bonne sur les plans professionnel (51 %) et personnel (52 %).

Globalement, les travailleurs sont confiants quant au retour au travail en présence. Sept employés sur dix (71 %) se disent à l’aise avec le fait de revenir au travail en présentiel. Parmi les personnes qui sont revenues au travail en présence, 70 % se déclarent satisfaites de l’expérience proposée par leur employeur.

Mais cette confiance ne doit pas masquer les inquiétudes d’un grand nombre d’employés. Ils sont tout aussi nombreux (72 %) à être inquiets des contacts potentiels avec des collègues non vaccinés.

Cette inquiétude pourrait même motiver la moitié des travailleurs montréalais (53 %) à demeurer à la maison pour éviter les contacts potentiels avec des personnes qui ne sont pas adéquatement protégées.

Ce constat explique le succès du passeport vaccinal: ils sont 79 % à approuver son usage sur les lieux de travail, contre 70 % au mois d’août.

Ce sondage a été réalisé auprès de 604 répondants du 26 octobre au 5 novembre 2021.