Femme zen devant son ordinateur
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C’est en novembre ou décembre que le ministre du Travail, Jean Boulet, compte déposer sa réforme du régime de santé et sécurité au travail, attendue depuis belle lurette dans le monde du travail.

Les deux lois qui constituent le solage du régime de santé et sécurité au travail du Québec, portant sur la santé et la sécurité au travail et sur les accidents de travail et les maladies professionnelles, datent de 1979 et 1985.

Et « elles n’ont pas fait l’objet de changements significatifs » depuis, a noté le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, à l’issue de la conférence de presse pour annoncer la conclusion de la nouvelle entente Ottawa-Québec sur la formation de la main-d’œuvre, jeudi à Montréal.

Il souhaite donc moderniser le tout, mais au cours d’une réforme globale, et non à la pièce.

Les problèmes de santé psychologique au travail feront partie de sa réforme globale. Plus que jamais, en effet, on parle de détresse psychologique, d’épuisement professionnel, et pas seulement dans les professions aidantes comme les travailleuses sociales et les infirmières.

Mais le ministre du Travail veut aussi aborder bien d’autres aspects. « Je le fais en étant guidé et en travaillant en collaboration avec le Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre, où sont les acteurs patronaux, syndicaux, communautaires et du monde de l’éducation. Donc, je fais ça en tablant beaucoup sur les consensus qui ont été établis entre les parties. »