Un homme assis sur un divan regarde par la fenêtre

Alors que de nombreux travailleurs se plaignent du nombre insuffisant d’heures dans la journée, un chercheur montréalais souligne que certaines contraintes sont souvent auto-imposées.

Brad Aeon est candidat au doctorat à l’Université Concordia et expert en gestion du temps. Dans cette période de prise de résolutions du Nouvel An, il préconise plutôt la démarche inverse, rapporte CBC.

« Pourquoi ne pas se désengager d’activités ou d’obligations existantes, pour ainsi avoir plus de temps libre ou plus de temps pour soi? », demande-t-il.

Brad Aeon note que les heures de travail n’ont pas énormément évolué au cours du dernier siècle. En fait, on a plus de temps de loisirs, surtout les hommes.

« Je m’étonne des gens que je connais qui se plaignent de travailler trop. Ils s’imposent souvent le travail supplémentaire, dit-il. Il en va de même pour les loisirs. On se met trop de pression. »

Prendre le temps de ne rien faire

Au lieu de célébrer la charge de travail, M. Aeon suggère de prévoir du temps pour procrastiner.

Ainsi, il affirme essayer de passer entre deux et quatre heures par semaine à ne rien faire, par exemple à s’allonger sur le divan ou à regarder par la fenêtre.

« Je sais qu’il existe une pression énorme d’être toujours occupé, mais il faut y résister le plus possible parce que cela nous fait du tort. »

Vous pouvez écouter une entrevue avec Brad Aeon sur le site de Radio-Canada.