Les épargnants américains se sentent moins prêts à financer leur retraite que l’année dernière.

Moins d’Américains se sentent sur la bonne voie pour leur retraite, puisqu’ils sont un peu plus de la moitié (56 %) à exprimer ce ressenti, ce qui représente une baisse de confiance de 11 % par rapport à 2022, selon une nouvelle enquête réalisée par BlackRock.

Les principaux facteurs de stress parmi les personnes interrogées étaient la volatilité des marchés (93 %), l’inflation (86 %) et la crainte d’épuiser leur épargne (71 %), selon cette enquête qui a interrogé plus de 450 promoteurs de régimes de retraite à cotisations définies, 1 200 épargnants de régimes de retraite professionnels, 1 300 épargnants indépendants et 300 épargnants professionnels retraités aux États-Unis.

En outre, bien que les travailleurs continuent de cotiser à des régimes de retraite à des taux similaires à ceux de 2022, près de 30 % d’entre eux ont déclaré qu’ils prévoyaient de retarder leur départ à la retraite, principalement en raison des inquiétudes liées à la volatilité des marchés. Près des deux tiers (62 %) ont déclaré que les difficultés liées à l’inflation et à la volatilité les ont empêchés d’épargner pour la retraite, contre 42 % en 2022.

L’enquête a également révélé que seuls 21 % des travailleurs sont très confiants dans le fait qu’ils disposeront de suffisamment d’argent pour tenir jusqu’à la retraite. Pourtant, 71 % d’entre eux ont déclaré qu’ils épargneraient davantage si leur plan prévoyait une option de revenu garanti à la retraite, et près de 90 % des épargnants en entreprise ont déclaré que l’accès à un revenu garanti aurait un impact positif sur leur bien-être.

En outre, 98 % des employeurs ont déclaré qu’ils se sentaient responsables d’aider leurs épargnants à générer des revenus, mais la plupart d’entre eux ne sont pas très confiants dans la capacité de leur plan à le faire. En effet, alors qu’en 2020, 61 % des employeurs étaient convaincus que leur plan permettait aux épargnants de connaître le montant de leur solde qui peut être dépensé chaque année à la retraite, seuls 37 % d’entre eux ont déclaré la même chose cette année.

L’enquête de cette année a également révélé un intérêt croissant pour la gestion active, 79 % des répondants se disant intéressés par l’utilisation d’un fonds géré activement après en avoir appris davantage. Les promoteurs de régime se sont montrés tout aussi optimistes, les trois quarts d’entre eux (72 %) estimant que les gestionnaires actifs sont capables de battre le marché de manière constante.

Alors que les fonds à date cible ne représentent qu’environ un tiers des actifs des plans 401(k), l’enquête a révélé que 71 % des épargnants ont déclaré qu’il serait utile que leur employeur réaffecte automatiquement leurs actifs à des placements plus appropriés pour une personne de leur âge, contre 65 % en 2019. En outre, 82 % des épargnants en milieu de travail qui ne connaissent pas les dates cibles seraient intéressés par l’utilisation d’une telle date dans le cadre de leur régime de retraite.

Les épargnants de la génération Z sont les plus susceptibles de compter sur l’aide de leur employeur pour savoir combien épargner et de quelle manière, 71 % d’entre eux déclarant qu’ils ne comprennent pas suffisamment les placements de leur plan pour pouvoir les gérer eux-mêmes, contre environ la moitié des épargnants des autres générations.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.