Avec l’inflation, les travailleurs pourraient être tentés de baisser les bras quant à la préparation de leur retraite.

L’avenir des retraites des travailleurs canadiens se décide maintenant, alors que les employeurs ont massivement abandonné les régimes à prestations déterminées et que les futurs retraités semblent de plus en plus livrés à eux-mêmes.

Avec l’inflation et un coût de la vie en hausse, les retraités peuvent être tentés de baisser les bras et de considérer la sécurité financière à la retraite comme un objectif inaccessible, met en garde Fraser Stark, le président du fonds de pension Longévité chez Purpose Investments, dans le Financial Post.

Déjà, pour faire face à l’inflation, de nombreux ménages ont commencé à réduire leur épargne, privilégiant leur consommation présente au détriment de leur niveau de vie futur.

Or, il existe des solutions pour faire face à cette lente crise de la retraite qui s’esquisse. les gouvernements, les entreprises du secteur privé et les organisations à but non lucratif doivent travailler ensemble pour doter les Canadiens de la formation de base nécessaire à la compréhension de leur situation. Cela passe par la création de produits innovants, mais aussi par la mise à disposition du public de visualisation des effets de leurs choix financiers.

Fraser Stark soutient que le développement de cette littératie financière permettrait aux Canadiens de prendre en main leurs propres finances et leurs décisions d’épargne. Cette éducation devrait faire comprendre les enjeux du décaissement à la retraite. Elle devrait s’accompagner de possibilités d’investissements dont la structure de coût n’oriente par les retraités vers des choix contraires à leur intérêt optimal.

Sans cette éducation financière, les travailleurs et les retraités resteraient livrés à eux-même, ce qui causerait d’énormes souffrances parmi la population âgée vulnérable, prévient-il.