Quatre employés américains sur dix travaillent à distance au moins un jour par semaine. 

Deux cinquièmes (40 %) des salariés américains déclarent travailler à distance au moins un jour par semaine, selon un nouveau rapport de l’Institute for Economic Policy Research de l’université de Stanford.

Le nombre moyen de jours travaillés à domicile a augmenté en raison de la pandémie de coronavirus, passant d’environ 5 % en 2019 à 25 % en 2023.

Les employés travaillant entièrement sur place représentaient environ 60 % des salariés américains et constituaient, en moyenne, le segment le moins bien rémunéré. Les employés hybrides constituaient le groupe le mieux rémunéré. Ils représentaient près de 30 % des travailleurs, tandis qu’un peu plus de 10 % des employés travaillaient entièrement à distance au début de l’été.

Selon le rapport, le niveau d’études est le principal facteur prédictif de la possibilité de travailler à domicile. Les employés titulaires d’un diplôme d’études supérieures ont passé 37 % de leurs journées de travail à travailler à domicile, tandis que les employés titulaires d’un diplôme d’études secondaires ou moins ont passé 18 % de leurs journées de travail à travailler à distance.

Les salariés dans la trentaine sont ceux qui travaillent le plus souvent à domicile, tandis que les salariés dans la vingtaine ou âgés de plus de 50 ans travaillent plus souvent sur place.

Si les femmes déclarent passer environ 2 % de temps en plus à la maison que les hommes, l’écart entre les sexes est plus important lorsqu’il s’agit des jours de travail à domicile souhaités, les femmes désirant environ 4 % de jours en plus que les hommes.

Le rapport a également révélé que les employés estimaient que la possibilité de travailler à domicile deux ou trois jours par semaine équivalait à une augmentation de salaire d’environ 8 %.

En termes de productivité, il a été démontré que le travail à distance réduit la productivité moyenne de 10 à 20 % par rapport au travail en personne, tandis que le travail hybride a un impact nul ou légèrement positif sur les performances des employés. Les principaux défis du travail à distance sont la communication, les obstacles au mentorat, la création d’une culture d’entreprise et les problèmes de motivation personnelle.

Selon le rapport, le travail à distance est susceptible de diminuer légèrement au cours des deux prochaines années. Toutefois, à plus long terme, le travail à distance devrait revenir à un schéma prépandémique de croissance progressive au fil du temps.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.