En faisant l’acquisition de 10 % des actions du Cirque du Soleil, la Caisse de dépôt et placement du Québec reste fidèle à son double mandat, soit celui de générer du rendement pour ses déposants tout en soutenant l’économie québécoise, selon le premier vice-président, Québec, de la Caisse, Christian Dubé.

Des quelque 226 milliards de dollars d’actif net de la Caisse, 60 G$ se trouvent au Québec. L’investisseur institutionnel a également accompagné plus de 500 PME au cours des quatre dernières années. Malgré tout, de nombreuses PME québécoises ont toujours du mal à trouver du financement pour soutenir leur croissance, particulièrement au moment où elles souhaiteraient évoluer vers le statut de grande entreprise.

« Au cours des dix dernières années, le Québec a réussi à créer une pépinière de petites entreprises, mais on a beaucoup plus de difficulté à les aider quand elles ont besoin de 10 ou 15 millions pour devenir grandes », a affirmé mardi l’ancien député caquiste lors d’une conférence organisée par l’Association des MBA du Québec.

Selon Christian Dubé, la province doit avant tout combler le retard qu’elle accuse en terme de création de richesse par rapport à ses voisins. « Il y a un manque d’investissement. On doit trouver des solutions pour augmenter la productivité et lutter contre le manque d’innovation », a-t-il soutenu.

La Caisse assure déjà ce rôle de soutien aux entrepreneurs, selon M. Dubé, qui a notamment cité les exemples de Camoplast et Garda. « Les investissements de la Caisse n’ont pas de date de fin. Notre but est d’offrir notre expertise, notamment pour le développement à l’international », a-t-il indiqué, en ajoutant que c’est le rôle des investisseurs et des institutions financières de trouver et soutenir les prochains CGI, BRP ou Cirque du Soleil.

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