Même s’il s’agit à première vue d’un problème des plus anodins, les mauvaises habitudes dans les cuisines d’entreprise peuvent être source de discorde entre les collègues. Et ce n’est pas une blague, la propreté du micro-onde se trouve souvent au cœur de ces conflits de l’heure du lunch.

Le comportement le plus inconvenant au bureau consiste en effet à laisser un four à micro-ondes plein d’éclaboussures (37 %), selon un sondage réalisé pour le compte de Rubbermaid auprès de 1000 employés de bureaux canadiens. Pire encore, 57 % des employés qui apportent rarement (ou jamais) leur repas au travail soutiennent que le four à micro-onde du bureau contient « plus d’éclaboussures qu’un épisode de CSI ».

Parmi les autres irritants figurent l’empilage d’assiettes sales dans le fond de l’évier (28 %) et la consommation d’aliments dégageant de fortes odeurs (21 %).

Dans l’ensemble, 67 % des employés affirment ressentir des sentiments négatifs à l’égard d’un collègue si ce dernier ne contribue pas à maintenir la propreté de la cuisine commune.

La faute des hommes… et des stagiaires

Qui sont les grands coupables? Près de deux tiers des répondants (62 %) avancent que les hommes sèment le plus de désordre dans la cuisine. Un tiers des femmes interrogées (33 %) indiquent d’ailleurs avoir déjà papoté au sujet d’un collègue soupçonné d’avoir laissé la cuisine dans un sale état.

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Les employés subalternes et les stagiaires sont également blâmés, 65 % et 56 % des répondants respectivement les citant comme les responsables du désordre. Pourtant, seul un répondant sur 10 (6 %) admet avoir laissé la cuisine sale après son passage.

Malgré la frustration qu’ils sèment autour d’eux, les collègues soupçonnés de ne pas ramasser leurs dégâts agissent la plupart du temps en toute impunité. La majorité des personnes interrogées (68 %) déclarent n’avoir jamais confronté un collègue ayant laissé la cuisine sale, et seulement 15 % lui ont reproché sa maladresse en personne.

Les autres tactiques utilisées pour faire la remarque à un collègue comprennent les notes laissées dans la cuisine (13 %), l’envoi de courriels à tout le personnel, en espérant que le destinataire visé reçoive le message (10 %), le collage d’une note autoadhésive anonyme sur le bureau du collègue soupçonné (2 %) et le signalement des faits au supérieur de l’employé problématique (2 %).

Autre donnée intéressante du sondage : 29 % des répondants de la génération du millénaire n’apportent pas leur repas au travail pour ne pas manger avec leurs collègues, chose qu’ils préfèrent éviter.

Comme quoi il ne faut jamais sous-estimer la frustration que peut causer un dégât non ramassé!

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