Dans le secteur de l’énergie, les augmentations ont été de 3,9 % en 2014, et on s’attend à ce qu’elles atteignent 3,7 % en 2015. C’est dans les secteurs du matériel de transport, des biens de consommation et du commerce de gros et de détail que les augmentations de salaire seront les plus faibles, affirme-t-on.
« Au cours des cinq dernières années, l’écart entre la prévision nationale et celle du secteur de l’énergie a été d’environ 1 %, explique Frédéric Bessette, conseiller principal de Mercer spécialisé en rémunération générale. Si on fait abstraction du secteur de l’énergie dans l’échantillon national, l’augmentation de salaire moyenne projetée est ramenée à 2,9 %. »
C’est en Alberta que l’augmentation moyenne du salaire projetée (3,2 %) est la plus élevée au pays. La Saskatchewan lui emboîte le pas, à 3,1 %.
C’est le Québec et le Canada atlantique qui ferment la marche, tous les deux à 2,8 %.
Performance récompensée
Les plus performants ont obtenu, en moyenne, des augmentations du salaire de base de 5,0 % en 2014, contre 2,9 % pour ceux qui offrent un rendement médian et 0,3 % pour ceux qui sont les moins performants. On s’attend à ce que la tendance soit la même en 2015.
L’enquête montre aussi que les employeurs qui ont mis en place un schéma de carrière (38 %) le coordonnent avec la planification de la relève, la formation, le perfectionnement professionnel et la gestion du rendement.
Le schéma de carrière permet aux employés de gérer efficacement leurs choix professionnels, et à l’employeur de définir ses exigences en matière de composition de l’effectif et de bassin de compétences.
« De plus en plus d’employeurs constatent que les employés sont plus motivés et engagés quand on leur communique l’information dont ils ont besoin et les renseignent sur leurs options professionnelles, ajoute M. Bessette. Mais être mieux informé est aussi une responsabilité. Les employés devront consacrer plus de temps à la gestion de leur parcours professionnel. »