Le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) affirme que le rapport D’Amours ne fournit pas de solution au problème de la sous-capitalisation des régimes de retraite.

Pour le RJCCQ, il s’agit d’un des principaux enjeux qui menace de système de retraite québécois, lequel pourrait « imposer un fardeau fiscal démesuré pour la jeune population active, faisant fi d’une nécessaire équité intergénérationnelle ».

Rappelons que la commission parlementaire sur le rapport D’Amours vient de commencer à Québec.

Le Syndicat canadien de la fonction publique a rejeté le rapport et veut plutôt négocier des ententes à la pièce pour remettre les régimes de retraite sur les rails.

Le RCCQ s’oppose à la rente de longévité mais affirme que le régime volontaire d’épargne retraite (RVER) « offre une avenue intéressante pour faciliter l’épargne ».

Il propose d’ailleurs de tendre vers un régime à prestations cibles « qui assure le partage des risques entre les employeurs, les employés, les retraités et le gouvernement lors de creux économiques.

« Avec les nombreux départs à la retraite prévus au cours des prochaines années, les jeunes québécois risquent d’être confrontés à un scénario où ils seraient beaucoup moins à cotiser pour beaucoup plus de retraités vivant désormais de leurs rentes, », soutient Christian Bélair, président-directeur général du RJCCQ.

« Si une réforme ambitieuse du régime de retraite québécois n’est donc pas mise en place rapidement, les jeunes seront soumis à des hausses de cotisations tout au long de leur carrière afin de combler le déficit des régimes et assurer les rentes des retraités. Autrement dit, les jeunes assisteront à une crise fiscale en matière de retraite dont ils devront absorber les coûts. »