Une nouvelle étude de la Société canadienne du cancer tentera de déterminer avec précision le nombre de cas de cancer que les Canadiens pourraient éviter en adoptant un mode de vie plus sain.

On estime que le tabagisme, l’excès de poids, une mauvaise alimentation et le manque d’activité physique constituent les principales causes des cancers évitables. Cependant, on connaît moins l’impact d’autres facteurs sur l’incidence du cancer, notamment la consommation d’alcool, le VPH et l’hépatite B de même que l’exposition à la pollution de l’air et aux rayons ultraviolets.

« Comprendre comment de nombreux cas de cancers résultent de facteurs de risques évitables peut nous aider à établir les priorités en matière de prévention et à déterminer les secteurs où les politiques publiques auront le plus d’impact, a affirmé le Dr Robert Nuttall, directeur adjoint des Politiques de lutte contre le cancer à la Société canadienne du cancer. Mener une vie saine est la meilleure façon d’éviter le cancer. Il n’est jamais trop tard pour adopter des comportements sains. »

L’importance des données

La recherche a déjà démontré qu’il est possible de prévenir la moitié de tous les cas de cancer par de saines habitudes de vie, une vie active et l’adoption de politiques publiques favorisant la santé. Toutefois, les estimations actuelles associant les habitudes de vies modifiables et les facteurs de risques liés à l’environnement au nombre de cas de cancer ne sont pas uniformes dans l’ensemble du pays, explique la Société canadienne du cancer.

Quand elle sera terminée, cette nouvelle étude devrait être en mesure de fournir un aperçu plus précis et plus global des facteurs de risque auxquels sont exposés les citoyens d’un bout à l’autre du pays. Cette information pourra dès lors être utilisée pour promouvoir la création de programmes et de politiques plus efficaces et ciblées afin de diminuer la prévalence du cancer au Canada.

« Nous ne pouvons rester les bras croisés en attendant simplement que le nombre de cas de cancers augmente à mesure que la population canadienne s’accroît et vieillit, explique la Dre Siân Bevan, directrice de la recherche à la Société canadienne du cancer. Notre objectif est d’éviter le plus grand nombre de cas de cancer possibles. En nous fournissant une information essentielle au développement de politiques de prévention du cancer, la présente recherche nous aidera à réduire l’incidence du cancer au Canada et à établir les priorités en matière de recherche en prévention du cancer et d’éducation en santé publique. »

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