Alors que de plus en plus d’investisseurs se tournent vers les stratégies de placement non traditionnelles, les pratiques en matière de transparence ne comblent pas encore les besoins.

Selon un sondage de Northern Trust réalisé auprès de 200 investisseurs institutionnels et gestionnaires d’actif, la transparence reste le critère principal lorsqu’ils effectuent un placement, et ce, tant pour les investissements traditionnels que ceux dits alternatifs.

Depuis la crise financière de 2008, la transparence a gagné en importance lors d’un investissement dans une catégorie d’actif non traditionnelle. Il s’agit désormais de la considération numéro un de 17 % des répondants, contre 3 % avant la crise, révèle l’étude.

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Les gestionnaires d’actif et institutionnels demeurent incertains quant à la meilleure façon d’atteindre cette transparence, observe Pete Cherecwich, président des services aux entreprises et institutionnels à Northern Trust. « L’industrie bénéficierait de normes uniformes et des politiques plus robustes en matière de transparence », affirme-t-il dans un communiqué.

Le principal élément à prendre en compte en matière de transparence demeure la gestion des risques du portefeuille pour 73 % des participants au sondage. Suivent les exigences réglementaires (53 %) et la concurrence (43 %).

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