Un tiers (30 %) des employés ont quitté leur emploi parce qu’il n’offrait pas d’options de travail flexibles, selon un nouveau sondage réalisé par FlexJobs.
Parmi les plus de 7 000 travailleurs ayant participé au sondage, quatre sur cinq ont affirmé qu’ils seraient plus loyaux envers leur employeur s’ils avaient des options de travail flexibles et 52 % ont dit qu’ils avaient essayé d’en négocier avec leur employeur.
« Dans un marché du travail serré, les entreprises ne peuvent se permettre d’ignorer la valeur que les employés accordent au travail flexible, mais les dirigeants ne peuvent pas non plus ignorer l’impact très réel de la flexibilité sur la productivité et les taux de rétention de leurs employés », a déclaré Sara Sutton, fondatrice et directrice générale de FlexJobs, dans un communiqué.
L’enquête a également révélé que 65 % des répondants croient être plus productifs s’ils travaillaient à domicile que dans un environnement de bureau traditionnel. Parmi les raisons invoquées : moins de distractions (74 %), moins d’interruptions de la part des collègues (72 %), moins de stress dû aux trajets domicile-travail (70 %) et un minimum de politique de bureau (64 %).
Parmi les répondants à l’enquête, 71 % ont déclaré avoir télétravaillé dans le cadre d’un ancien emploi, tandis que 82 % ont déclaré connaître quelqu’un qui télétravaille. Il s’agit du type de travail flexible le plus en demande, avec 76 %, suivi par les horaires flexibles (72 %), le travail à temps partiel (46 %) et le travail à la pige (39 %).
Quelque 44 % des répondants à l’enquête ont déclaré qu’un emploi assorti de flexibilité améliorerait considérablement leur qualité de vie globale, tandis que 53 % ont déclaré qu’il aurait un impact positif.
Les trois quarts (78 %) ont dit qu’un emploi flexible leur permettrait d’être en meilleure santé, notamment en mangeant mieux et en faisant plus d’exercice. Et 86 % ont dit qu’ils seraient moins stressés s’ils avaient un emploi flexible.
Ce texte a initialement été publié par Benefits Canada.