Seulement 40 % des Canadiens dont le travail est considéré précaire ont accès à des régimes de retraite ou à des régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), selon un rapport du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA).

À titre de comparaison, ce chiffre s’élève à 85 % dans le cas des professionnels dont l’emploi est stable.

Dans un sondage auprès de 1000 Canadiens, 22 % occupaient des emplois précaires, incluant le travail à contrat, à la pige ou à temps partiel.

On constate une autre différence sur le plan des congés de maladie : 94 % des employés stables y a droit comparativement à 41 % de ceux en situation précaire.

Les femmes constituent la majorité (60 %) des employés dont le travail n’est pas stable, alors que ces postes sont plus présents dans les entreprises privées qu’au secteur public.

Près de six participants sur dix (58 %) croient que la précarité des plus présente dans les marché de l’emploi tandis que 45 % des personnes âgées de 22 à 34 ans estiment qu’un travail permanent à temps plein n’existe quasiment pas pour les gens voulant entrer dans leur domaine d’activité.

Trish Hennessy, directrice au CCPA, et Ricardo Tranjan, chercheur principal, ont affirmé que 57 % des personnes avec un travail précaire aimeraient plus de stabilité mais il est difficile de l’obtenir et 43 % que l’absence d’un emploi stable les empêchent de dormir.

« La précarité du travail est un thème récurrent chez les professionnels, et ce sans égard de leur situation d’emploi. »