Plus d’un Québécois sur deux croit qu’il est nécessaire d’établir un montant minimum annuel pour cotiser à un REER.

En effet, 54 % des 1 000 répondants à un sondage de la Banque Nationale ont établi à 2 750 $ le montant qu’ils seraient prêts à considérer comme cotisation annuelle.

Or, cette méthode n’est pas idéale, affirme Daniel Laverdière, directeur principal Planification financière et Service-conseil chez Banque Nationale.

« Le moyen le plus sûr d’atteindre ses objectifs d’épargne consiste à contribuer méthodiquement, qu’il s’agisse d’un REER ou encore d’un CELI, dit-il. Une petite contribution peut faire boule de neige et créer une accumulation surprenante avec le temps. »

De plus, seulement 36 % des personnes sondées prévoient cotiser à leur REER, alors que 53 % n’ont pas l’intention de le faire au cours des trois prochaines années.

Prévoyant et en sécurité

Soixante-quatre pourcent (64 %) des Québécois ont aussi affirmé avoir le sentiment d’être prévoyants et le tiers (33 %) en sécurité lorsqu’ils cotisent à un REER.

« Mettre de l’argent devant soi, c’est un geste de prévoyance. C’est aussi une excellente façon de s’offrir une paix d’esprit. On s’évite des soucis financiers et on sécurise son avenir une contribution à la fois, a affirmé Sophie Ducharme, vice-présidente Fiducie et Service-conseil chez Banque Nationale Gestion privée 1859. Les sentiments liés à la plénitude, le fait d’être heureux ou épanoui, n’ont été retenus que par 6 % et 3% des répondants. C’est normal. Qui ne préfère pas s’acheter une tablette numérique plutôt que d’augmenter son épargne-retraite ? »

Sentiment qu’ont ceux qui prévoient cotiser au REER pendant les trois prochaines années :

Sentiment% de sélection
Prévoyant64 %
En sécurité33 %
Obligé24 %
Confortable17 %
Futé14 %
Contraint10 %
Accompli9 %
Soulagé7 %
Indifférent7 %
Heureux6 %
Épanoui3 %

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