Un sondage récent de Towers Watson démontre que près de deux tiers des Canadiens âgés de plus de 40 ans ont comme principale priorité l’épargne en vue de la retraite.

Toutefois, les résultats démontrent que 76 % des travailleurs canadiens ont subi des coupures dans les cinq dernières années, soit dans l’augmentation de leur salaire ou dans leurs avantages sociaux, ce qui fait qu’ils économisent moins que le montant idéal.

Plusieurs d’entre eux décident donc de retarder l’âge à laquelle ils prendront leur retraite.

« Le sondage démontre que de nombreux employés prévoient des carrières plus longues et reporteront leur départ à la retraite de trois ans ou plus. Il n’est pas étonnant que ceux qui prévoient retarder leur départ à la retraite aient tendance à économiser moins, précise Stéphane Jean, conseiller principal du secteur Retraite chez Towers Watson.

« De plus en plus, cette réalité sera un défi auquel les employeurs seront confrontés afin de pouvoir maintenir une gestion et une productivité efficaces de la main-d’œuvre. »

La solution, explique David Burke, chef du secteur retraite au Canada chez Towers Watson, est de « mieux harmoniser les communications et l’éducation des employés en matière de retraite avec la planification organisationnelle de la main-d’œuvre ».

Selon lui, il existe une technologie et des outils pour combler les lacunes des employés relativement à leur compréhension du coût de la retraite, et pour fournir aux employeurs les moyens d’analyser et de déterminer si leurs régimes de retraite soutiendront des programmes harmonisés avec les besoins de leur main-d’œuvre.

À lire : Âge de la retraite : reporter ou ne pas reporter?