Un nouveau sondage de la Banque CIBC réalisé par Harris/Decima révèle que la moitié des investisseurs canadiens restent calmes et s’en tiennent à leur stratégie « acheter et conserver », même quand la conjoncture des marchés est volatile, bien que certains admettent s’inquiéter davantage de leur portefeuille lorsque les marchés subissent de fortes variations.

Voici les principales conclusions de ce sondage mené sur une période de 10 jours au cours de laquelle l’Indice composé S&P/TSX a chuté de près de 1 000 points au total :

  • 51 % des Canadiens déclarent rester calmes quand leurs placements fluctuent avec le marché et s’en tenir au principe « acheter et conserver ».
  • 29 % déclarent « s’inquiéter un peu » de leurs investissements et vérifient plus souvent leur portefeuille, sans toutefois apporter de modifications immédiates à leurs placements.
  • 11 % des Canadiens affirment s’inquiéter suffisamment pour apporter soit des modifications mineures, soit des modifications majeures à leur portefeuille.

« Les résultats de ce sondage confirment que de nombreux Canadiens sont disposés à gérer les fluctuations des marchés à court terme, sachant qu’ils ont à l’esprit un objectif à plus long terme », a déclaré Christina Kramer, vice-présidente à la direction, Distribution Détail et Stratégie des canaux, Banque CIBC. « Si un certain nombre d’investisseurs suivent de plus près leurs placements quand les marchés sont volatils, la plupart des Canadiens ne prennent pas de décisions d’investissement rapides lors de courtes périodes de baisse des marchés. »

Le calme des Canadiens face à la volatilité à court terme des marchés pourrait dépendre de leurs objectifs de placement. En effet, le sondage révèle que 53 % des investisseurs canadiens déclarent investir à long terme. Les objectifs de placement varient selon l’âge de l’investisseur :

  • La majorité (66 %) des investisseurs canadiens âgés de 25 à 54 ans estiment qu’ils sont des investisseurs à long terme et que leurs objectifs de placement se situent dans un avenir lointain.
  • Parmi les Canadiens âgés de 55 à 64 ans (les premiers du baby-boom), le tiers (35 %) des investisseurs continuent de se concentrer sur des objectifs à long terme, tandis que 41 % des investisseurs de ce groupe d’âge ont un objectif à moyen terme, sur un horizon de quelques années.
  • Parmi les Canadiens âgés de 65 ans ou plus, les investisseurs sont plus nombreux à envisager un retrait à brève échéance pour aider à financer leur retraite. Toutefois, un certain nombre d’investisseurs de ce groupe d’âge considèrent encore avoir des objectifs de placement à moyen terme (30 %) ou à long terme (28 %).

« On observe une progression naturelle chez les Canadiens : à mesure qu’approche l’âge de la retraite, ils ont de plus en plus tendance à rééquilibrer leurs placements en fonction de leurs besoins d’en retirer une partie de leur revenu de retraite », a ajouté Christina Kramer.

Mme Kramer a aussi fait remarquer que les périodes de volatilité des marchés sont celles où les investisseurs bénéficient le plus de la planification qu’ils ont effectuée avec un conseiller, car ils sont davantage en mesure d’envisager leurs objectifs de placement à long terme.

« L’un des avantages d’avoir établi une stratégie d’investissement avec un conseiller est que l’investisseur a la conviction d’avoir une orientation à long terme, ce qui le place en meilleure position pour gérer la volatilité à court terme », a souligné Mme Kramer. « La collaboration avec un conseiller vous donne aussi une tierce partie à consulter quand vous êtes préoccupés par la conjoncture actuelle des marchés ainsi qu’une perspective sur les progrès que vous avez accomplis par rapport à vos objectifs à long terme. »