Plus d’un tiers des Québécois de 18 à 64 ans souhaitent travailler à temps partiel ou à l’occasion dans un domaine qu’ils aiment lorsqu’ils seront à la retraite, selon un sondage publié par la TD.

Menée en ligne par Léger du 3 au 9 novembre dernier auprès de 1 912 personnes, cette enquête d’opinion nationale montre également qu’un répondant québécois sur cinq désire faire du bénévolat au sein d’organismes de bienfaisance, notamment, et qu’un sur dix aimerait démarrer une petite entreprise.

Le sondage révèle par ailleurs que les moyens les plus populaires de financer ces rêves de « libretraite » sont, dans l’ordre, les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), l’épargne générale, les rentes et les placements.

« Faire des choses enrichissantes »

« Le concept de retraite a grandement changé, car les gens vivent plus longtemps et veulent être libres de pouvoir faire des choses enrichissantes lorsqu’ils seront plus âgés », commente Maryse Filion, directrice régionale principale, Planification financière chez Gestion de patrimoine TD.

C’est pourquoi de plus en plus de Québécois voient la retraite comme une « libretraite », poursuit-elle. « Par le passé, celle-ci était vue comme un aboutissement, mais maintenant de nombreux retraités et préretraités la voient comme une autre étape de la vie. Ils veulent encore voyager et passer du temps en famille, mais bon nombre d’entre eux désirent également demeurer productifs et engagés, et ils ont besoin des moyens financiers pour y arriver. »

Épargner pour la retraite et pour réaliser des projets durant cette phase de la vie est parfois décourageant, reconnaît Maryse Filion, qui estime toutefois que « le fait d’en parler avec un spécialiste peut aider à rendre l’idée plus accessible ».

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