Les performances du marché obligataire ont permis aux caisses de retraite canadiennes de ne concéder qu’un léger recul au troisième trimestre de l’année.

Selon l’Univers de performance des fonds communs des gestionnaires de caisses de retraite de LifeWorks, le rendement médian avant frais de gestion s’est établi à -0,1 % au cours du troisième trimestre.

Les gestionnaires de fonds communs diversifiés ont produit, en moyenne, un rendement supérieur de 0,1 point à celui du portefeuille de référence, constitué d’une répartition de 55 % en actions et de 45 % en obligations.

Ce sont les obligations qui ont soutenu le rendement moyen au cours des trois derniers mois. Les gestionnaires d’obligations de l’Univers LifeWorks ont obtenu un rendement médian de 0,7 %. Les indices d’obligations à court, moyen et long terme ont produit des rendements respectivement de -0,3 %, 0,8 % et 1,5 %.

La morosité était de mise du côté des marchés d’actions, puisque la baisse s’est poursuivie au troisième trimestre. Les gestionnaires d’actions canadiennes ont enregistré un rendement médian de -1,0 %, soit 0,4 % supérieur à l’indice S&P/TSX.

Quant aux gestionnaires d’actions étrangères, ils ont vu les rendements médians des actions américaines atteindre 1,6 %, tandis que les actions internationales reculaient à -3,6 % et que les actions des marchés émergents dégringolaient avec une performance de -5,2 %.

Du côté des placements non traditionnels, la situation est toute autre. L ’indice Dow Jones Crédit Suisse des fonds de couverture a produit un rendement de 6,8 %, bien au-delà de toutes les autres performances de ce trimestre.

Une solvabilité en amélioration

Malgré ces déboires, la situation financière des caisses de retraite s’est légèrement améliorée en matière de solvabilité au cours du troisième trimestre. Le ratio de solvabilité d’une caisse de retraite moyenne a augmenté d’environ 0,6 %, estime LifeWorks. Cela permet aux caisses de retraite de retrouver une trajectoire légèrement positive, puisque le ratio moyen de solvabilité a augmenté d’environ 0,1 % depuis le début de l’année.

Cette tendance s’explique par le fait que la solvabilité a profité de la hausse des taux d’intérêt qui sert à calculer le passif de solvabilité.