Le Canada conserve sa cote B dans l’édition 2014 de l’indice mondial Mercer Melbourne sur les systèmes de régimes de retraite.

L’indice Mercer Melbourne évalue 25 systèmes de régimes de retraite en fonction de plus de 50 indicateurs regroupés sous trois sous-indices : la suffisance, la viabilité et l’intégrité.

Bien que le Canada soit passé de la 6e à la 7e place après l’ajout de cinq nouveaux pays, sa cote globale a augmenté légèrement de 67,9 à 69,1.

« Le système de régimes de retraite canadien continue d’être l’un des plus solides au monde en offrant une combinaison de rentes de retraite universelles, de rentes fondées sur le revenu, de rentes d’employeurs et de rentes provenant de REER individuels et de CELI individuels, bien qu’il y ait encore des aspects à améliorer », déclare Michel St-Germain, membre du partenariat du domaine Régimes de retraite chez Mercer à Montréal.

En 2014, le Danemark occupe toujours la première position avec une cote globale de 82,4.

L’indice Mercer Melbourne propose trois mesures pour améliorer la cote globale du système canadien :

  • Augmenter le nombre d’employés couverts par un régime de retraite grâce à la mise sur pied d’un produit intéressant pour ceux qui ne bénéficient pas d’un régime de retraite d’employeur;
  • Augmenter le niveau d’épargne-retraite pour les ménages à revenu moyen; et
  • Accroître la participation de la main-d’œuvre plus âgée.

Selon M. St-Germain, « Le revenu de retraite des Canadiens pourrait également être amélioré en réduisant les frais de gestion des placements imposés dans le cadre de régimes individuels. »

Des provinces s’apprêtent à mettre en œuvre certaines de ces mesures, notamment le Québec avec l’établissement des régimes volontaires d’épargne-retraite et l’Ontario, qui a annoncé la mise en place du Régime de retraite de la province de l’Ontario plutôt qu’une amélioration au Régime de pensions du Canada (RPC). Dans les deux provinces, ces régimes visent à augmenter l’épargne-retraite des employés qui n’ont pas accès à un régime de retraite.

En plus du classement, l’indice 2014 a examiné l’importance de la confiance et de la transparence nécessaires dans le cadre d’un système de régimes de retraite.

« Dans de nombreux pays, la responsabilité d’assurer la sécurité financière au moment de la retraite passe du gouvernement et de l’employeur aux particuliers », affirme David Knox, membre principal du partenariat chez Mercer chargé de la contribution de la Société à l’indice.

« Cette tendance se maintiendra, car l’espérance de vie continue d’augmenter et beaucoup de gouvernements réduisent les dépenses par habitant consacrées aux personnes âgées. Ce changement signifie que la communication de renseignements aux participants n’a jamais été aussi importante ni fait l’objet d’une attention aussi minutieuse. »

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