Le Conseil du patronat et l’industrie des assurances ont vu d’un bon œil le dépôt d’un nouveau projet de loi créant des régimes volontaires d’épargne retraite (RVER).

Le président du Conseil du patronat, Yves-Thomas Dorval, a indiqué que la nature facultative et la contribution volontaire des employeurs sont deux éléments essentiels pour assurer le succès des RVER.

« Nous sommes confiants que le RVER recueillera l’appui des employeurs, notamment des petites et moyennes entreprises, et c’est pourquoi nous les invitons à y cotiser lorsque le cadre légal sera en place, ce qui constitue par ailleurs un incitatif de plus pour attirer et retenir davantage leur main-d’œuvre », a-t-il tranché.

Régimes pour les PME

L’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes affirme qu’il s’agit d’une « victoire majeure pour les travailleurs du Québec et leurs employeurs ».

Yves Millette, vice-président principal, Affaires québécoises à l’ACCAP a ajouté : « Non seulement les Québécois seront-ils capables d’épargner là où c’est le plus facile, soit au travail, mais les petites et moyennes entreprises auront elles aussi accès à des régimes de retraite simples et à faible coût qui, jusqu’à présent, étaient l’apanage des grandes entreprises. »

Respect de la liberté de choix
La Standard Life félicite le gouvernement de son geste porteur pour assurer un revenu de retraite convenable au plus grand nombre de Québécois.

« D’une part, leur aspect volontaire respecte la liberté de choix de l’employé et leur aspect collectif permet des économies d’échelle pour les épargnants, souligne Charles Guay, président et chef de la direction de la Standard Life au Canada. D’autre part, l’adhésion obligatoire des entreprises favorisera le succès de cette mesure. »

Le projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale le mercredi 8 mai.

Rappelons qu’à compter de janvier 2014, les quelque 90 000 entreprises d’au moins cinq employés, qui n’offrent actuellement aucun régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pour lequel une retenue sur le salaire est effectuée ou aucun régime de pension agréé, auront deux ans pour se conformer à l’obligation d’offrir un RVER à leurs employés.

Le taux de cotisation par défaut sera de 2 %, mais l’employé pourra modifier ses cotisations en fonction de sa capacité de payer.

Plus de réactions seront publiées dans la prochaine édition du magazine Avantages.