Les entreprises nord-américaines se tournent de plus en plus vers les initiatives de bien-être non traditionnelles, selon un sondage de la International Foundation of Employee Benefits Plans.

Bien que les approches traditionnelles comme les tests de santé et les vaccins antigrippaux aient toujours la cote, davantage d’employeurs mettent l’accent sur les programmes alternatifs pour améliorer la santé de leur main-d’œuvre.

Parmi les stratégies alternatives les plus populaires, mentionnons les suivantes :

  • Incitation à utiliser pleinement les vacances/temps libre (66 %);
  • Efforts pour améliorer la santé mentale (63 %);
  • Remboursement des frais de scolarité (63 %);
  • Activités de bienfaisance dans la communauté (57 %); et
  • Événements/célébrations au bureau (50 %).

Le sondage a également révélé des mesures plus inhabituelles, dont des ligues de jeu, de la formation financière et des modifications aux espaces de travail, par exemple la mise en place de tapis roulants.

Pour 59 % des participants au sondage, l’investissement en bien-être s’inscrit dans un objectif d’améliorer la santé et l’engagement des employés. Quatre sur dix (41 %) visent à mieux contrôler ou réduire les coûts liés à la santé.

« Les employeurs démontrent un plus grand intérêt pour le bien-être social et mental de leurs employés », affirme Julie Stich, directrice de la recherche.

Le quart (26 %) des entreprises analysent le rendement de leurs programmes de bien-être. Celles-ci ont constaté que 1 $ investi génère un rendement de 3 $.

Dans le cadre de ce sondage, 479 Américains et Canadiens ont été interrogés, dont des professionnels en avantages sociaux et en ressources humaines, ainsi que des directeurs financiers.

Cet article est une version adaptée d’un texte paru sur benefitscanada.com

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