Même si la majorité des salariés sont généralement emballés à l’idée de pouvoir travailler de la maison, ne serait-ce qu’occasionnellement, certains préfèrent se rendre au bureau tous les jours.

Selon un sondage de Robert Half, 36 % des travailleurs canadiens qui ont la possibilité de faire du télétravail ne se prévalent pas de cet avantage. Pourquoi? Principalement parce qu’ils estiment ne pas disposer de la bonne technologie pour être efficace à distance (47 %), et parce qu’ils craignent d’être moins productifs en raison des distractions (31 %).

« Il incombe aux employeurs de préparer leur personnel à réussir, qu’ils soient au bureau ou non, soutient David King, président de district principal de Robert Half. Les gestionnaires doivent fournir aux travailleurs des outils et des ressources à jour et prévoir des mises à jour régulières ou des rencontres en personne afin que tous les membres de l’équipe demeurent productifs et engagés, peu importe où ils se trouvent. »

Le principal obstacle au télétravail au pays demeure néanmoins les employeurs frileux à l’idée de permettre à leurs employés de travailler à l’extérieur du bureau. Ainsi, seulement 43 % des salariés canadiens indiquent que leur entreprise leur offre la possibilité de travailler hors site. Bien que certains travailleurs montrent des réticences face au télétravail, 64 % profitent de cet avantage lorsqu’on leur en donne la permission. La très grande majorité de ceux-ci font le choix de travailler de la maison, alors qu’une très faible proportion privilégie d’autres endroits comme des cafés ou des bureaux partagés.

Dans un autre sondage de Robert Half mené auprès de cadres supérieurs, 54 % des répondants ont indiqué que leur organisation avait élargi les possibilités de travail à distance pour les employés au cours des trois dernières années. Les organisations comptant 500 employés ou plus étaient plus susceptibles d’offrir des options de télétravail que les petites entreprises.

« Pour attirer les meilleurs talents, les employeurs devraient évaluer comment les avantages comme les options de travail de rechange peuvent être intégrés à leur organisation de manière à donner aux travailleurs la souplesse qu’ils veulent, sans compromettre les objectifs de l’entreprise », mentionne David King.