Malgré les initiatives de plus en plus nombreuses mises en place pour faciliter la conciliation travail-famille des employés, près du quart d’entre eux peinent toujours à trouver un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle, révèle une enquête de CareerBuilder.ca.

En effet, seulement 50 % des 422 employés canadiens interrogés dans le cadre de ce sondage se disent satisfaits ou très satisfaits de leur équilibre travail-vie, tandis que près du quart (23 %) se déclarent insatisfaits ou très insatisfaits.

De plus, une majorité des travailleurs (68 %) affirment se sentir épuisés au travail à certains moments et 13 % disent qu’ils se sentent « toujours » épuisés.

« Beaucoup d’entre nous passent le plus clair de notre temps au travail et cela peut empiéter sur la vie personnelle, affirme Mark Bania, directeur de CareerBuilder Canada. Parfois, ce déséquilibre peut devenir écrasant et engendrer chez les employés un sentiment d’épuisement professionnel. Pour contrer ces effets, les employeurs peuvent, par exemple, offrir plus d’avantages porteurs d’un meilleur équilibre travail-vie, comme des horaires plus flexibles ou la possibilité de travailler à domicile. »

La majorité des employés (65 %) sont d’ailleurs d’avis que les horaires plus souples devraient être proposés à tous, mais 35 % considèrent que de tels avantages se méritent.

L’argent toujours une priorité

Bien que l’équilibre travail-vie privée soit parmi les facteurs qui importent le plus aux employés (64 %), c’est le salaire (75 %) et la sécurité d’emploi (70 %) qui demeurent en tête. Les travailleurs préfèrent même l’argent aux congés supplémentaires. Lorsqu’on leur a demandé s’ils choisiraient un salaire plus élevé plutôt qu’une semaine de travail écourtée, l’écrasante majorité des travailleurs (71 %) ont déclaré qu’ils opteraient pour le premier.

En ce qui a trait aux facteurs de motivation toutefois, les employés placent l’argent en deuxième position (43 %) derrière leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille (52 %). Un travailleur sur cinq dit que la capacité de faire changer les choses le motive à faire son travail (21 pour cent) et 1 travailleur sur 10 se dit motivé par la capacité de créer quelque chose d’important ou d’intéressant.

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