Selon un récent sondage publié par le Conference Board et commandité par la Standard Life, les entreprises canadiennes comprennent intuitivement pourquoi ils devraient investir dans des programmes de promotion et de prévention de la santé destinés à leurs employés. Cependant, l’étude démontre que les employeurs éprouvent parfois des difficultés à démontrer leur rendement sur investissement (RSI) positif.

Ce rapport, intitulé Justifier les investissements dans la santé et le mieux-être au travail a pour objectif principal d’aider les entreprises à valoriser leur investissement dans des programmes de promotion et de prévention de la santé intégrés et structurés, ainsi que de leur fournir des conseils et des outils qui les aideront à mesurer de manière plus efficace leur apport financier direct dans de tels programmes. Selon la Standard Life, « comme la tendance actuelle est d’adopter des règles plus strictes en matière de gouvernance et de responsabilité d’entreprise, ces outils aideront les organisations à mieux évaluer les retombées financières de leur investissement et, conséquemment, à justifier le maintien des programmes de prévention et de promotion de la santé face aux autres priorités organisationnelles ».

Selon les résultats obtenus par l’étude, peu nombreux sont les employeurs qui évaluent de façon régulière le RSI de tels programmes, mais près du tiers des entreprises évaluent tout de même les résultats de leurs programmes d’une façon ou d’une autre. Selon l’étude, les employeurs ne se soucient que très peu de démontrer que leur RSI est positif, mais se fient plutôt aux retombées et aux résultats positifs de ces programmes, par exemple la diminution des demandes de prestations d’invalidité de courte durée ou la responsabilisation grandissante des employés. L’étude démontrer également que si les employeurs ont de la difficulté à calculer le RSI, c’est à cause de la difficulté à compiler les données, et du manque de ressource ou de savoir-faire.

Outre le RSI, le rapport de la Standard Life illustre le fait que les employeurs devraient investir dans des programmes de prévention et de promotion de la santé au travail parce que de telles initiatives « se justifient pleinement sur le plan financier ». Un tel investissement permet de faire baisser les coûts des avantages sociaux, à réduire le taux d’absentéisme et le présentéisme et augmente la productivité des employés.

« En tant que spécialistes en services de prévention et de gestion de l’invalidité pour les employeurs, la Standard Life appuie les résultats de cette étude qui confirment, une fois de plus, l’importance des programmes de prévention et de promotion de la santé au travail, souligne Emmanuelle Gaudette, directrice, Prévention et promotion de la santé, Gestion de la santé et des absences, à la Standard Life. Ce que ce rapport a de plus intéressant cependant, c’est qu’il fournit des outils pratiques qui aident les employeurs à justifier cet investissement, à mieux comprendre les meilleures pratiques pour un programme efficace et à mieux calculer leurs impacts positifs. Nous avons toujours fortement recommandé à nos clients non seulement de mettre en œuvre des programmes de prévention et de promotion de la santé, mais aussi d’en mesurer les retombées ».

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