En plein processus de négociation avec le Conseil du Trésor, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) souhaite qu’une plus grande importance soit accordée à la santé mentale et aux services de garde au sein des conventions collectives.

« L’AFPC reconnaît l’importance de la santé et de la sécurité psychologiques en milieu de travail. Ces deux facteurs contribuent au mieux-être et à la productivité en général de la fonction publique fédérale. Nos propositions visent à mettre en œuvre les recommandations énoncées dans la Norme nationale sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail », affirme Robyn Benson, présidente nationale de l’AFPC.

L’implantation de ces recommandations permettra de cerner les facteurs préjudiciables en milieu de travail et d’instaurer des pratiques favorisant la santé mentale, selon le syndicat.

L’AFPC soutient par ailleurs que les changements découlant de l’adoption du projet de loi C-4 ont pour effet de supprimer ou d’affaiblir des parties importantes du Code canadien du travail, notamment la définition de danger, le droit de refuser un travail dangereux et le droit de mener des enquêtes et des inspections.

Des propositions concernant une meilleure offre de services de garde pour les fonctionnaires ayant de jeunes enfants ont également été présentées.

« Nous voulons répondre aux besoins des membres et augmenter l’accessibilité aux services de garde de qualité et réglementés partout au pays. Nous savons que cette question demeure une priorité pour de nombreuses familles qui travaillent », indique Robyn Benson.

L’AFPC a présenté ces propositions durant la séance de négociation tenue avec le Conseil du Trésor le mardi dernier.

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