Le travail flexible pourrait offrir des gains de 369 milliards de dollars américains (485 G$ CA), à l’économie canadienne d’ici 2030, selon une étude faite pour le compte de Regus, un fournisseur d’espaces de travail.

Celle-ci prévoit une croissance de 59 % du nombre d’emplois liés à une espace de travail flexible dans les 12 prochaines années. Ceux-ci constituent environ 12 % des emplois au pays, affirme-t-on dans un communiqué de presse.

Pour les entreprises, la flexibilité permet de réduire les coûts opérationnels – surtout par rapport aux bureaux – et d’augmenter la productivité des travailleurs.

Ces derniers tirent notamment profit de l’absence d’un trajet au bureau. On prévoit que d’ici 2030, le télétravail permettra aux Canadiens de récupérer 86,9 millions d’heures qu’ils auraient autrement consacré à se rendre au travail, note-t-on.­

« Les personnes qui font du télétravail sont deux fois plus susceptibles d’affirmer adorer leur travail que celles dont la compagnie utilise un modèle traditionnel. »

Steve Lucas de Development Economics et auteur de l’étude observe que le travail flexible est une « force économique majeure qu’entreprises et employés devraient adopter dans les prochaines années ».

D’ici 2030, les industries au Canada qui devraient croître le plus grâce aux espaces de travail flexible sont les services professionnels, les services de soutien entrepreneurial, l’administration publique ainsi que l’information et les communications.