La hausse constante des coûts associés à la santé mentale au travail incite Morneau Shepell à innover en établissant un Comité consultatif sur la santé mentale pour l’aider à conseiller ses clients.

« Le Comité consultatif est une vaste plateforme de collaboration, affirme Karen Seward, vice-présidente exécutive, Marketing et Développement des affaires chez Morneau Shepell. L’innovation est notre mot d’ordre pour tout ce qui touche la santé des employés. »

Morneau Shepell entend tirer avantage de l’expertise des membres du Comité consultatif en matière de gestion des problèmes de santé mentale afin de trouver des solutions pratiques pour tous les types d’organisations.

« Au cours des 18 derniers mois, nous avons observé une réelle transformation en ce qui a trait aux problèmes de santé mentale, poursuit Paula Allen, chef nationale du groupe de services-conseils en santé. Les tabous tombent de plus en plus rapidement. Il est désormais impossible d’éviter la question. »

Mme Allen affirme que les coûts associés à la santé mentale au travail ont pris le devant de la scène, surtout depuis le dernier ralentissement économique.

Le Comité consultatif sera composé des personnes suivantes :

  • Dr Jean-Pierre Brun, professeur agrégé au département de gestion de la faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, à Québec.
  • Dr Robert Francis, fondateur et médecin en chef de Medcan Clinic, à Toronto.
  • Mme Karen Liberman, directrice générale de la Mood Disorder Association de Toronto.
  • Dr Larry Myette, conseiller médical en santé au travail et chargé de cours clinique au département de psychiatrie de la faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique.
  • Dr Joti Samra, chercheuse en psychologie et professeure auxiliaire auprès de la faculté des sciences de la santé de l’université Simon Fraser.
  • Dr Martin Shain, directeur et fondateur du Neighbour at Work Centre® et chargé de cours à la Dalla Lana School of Public Health, Occupational and Environmental Health Division, Université de Toronto.

L’automne dernier, le Dr Martin Shain a préparé à l’intention de la Commission de la santé mentale du Canada un rapport intitulé Tracking the Perfect Storm. Dans ce rapport, il disait que les employeurs sont légalement tenus d’offrir aux employés un milieu de travail sécuritaire non seulement sur le plan physique, mais également sur le plan psychologique. Il affirmait que des troubles comme la dépression, l’anxiété et l’épuisement professionnel peuvent parfois être désignés comme des dommages psychologiques.

La Commission de la santé mentale du Canada estime que la maladie mentale coûte 51 milliards de dollars à l’économie canadienne, ces coûts étant liés à l’utilisation des services de santé, aux jours d’absence et aux interruptions de travail. Le Dr Shain croit qu’il serait possible d’économiser de 3 à 11 milliards de dollars par année au Canada si les dommages psychologiques causés par les actes des employeurs étaient prévenus.