Le fait de travailler trop peut provoquer une consommation excessive d’alcool, selon une nouvelle étude publiée dans The British Medical Journal.

Les chercheurs ont analysé diverses études touchant plus de 400 000 personnes émanant de 14 pays développés, dont le Canada et les États-Unis.

Ils concluent que ceux qui travaillaient plus de 48 heures par semaine étaient plus susceptibles de boire une quantité d’alcool mettant leur santé à risque. On considère qu’une consommation d’alcool risquée serait de plus de 14 boissons alcoolisées par semaine chez les femmes et plus de 21 chez les hommes.

La consommation excessive augmente le risque de problèmes de santé, dont le cancer, les maladies cardiaques et la maladie mentale.

« Le lieu de travail constitue un cadre important pour la prévention de l’abus d’alcool, parce que plus de la moitié de la population adulte a un emploi », expliquent les chercheurs.

Ils ajoutent toutefois que des recherches complémentaires sont nécessaires pour évaluer les avantages d’inclure des informations sur les heures de travail dans les interventions préventives contre la consommation excessive d’alcool.

Dans un billet qui accompagne l’étude, Cassandra Okechukwu, professeure adjointe à la Harvard School of Public Health, note que les résultats justifient un examen de la réglementation, « compte tenu de la pression croissante d’exclure de plus en plus de travailleurs des normes actuelles qui limitent les heures de travail. »

Pour consulter l’étude (en anglais), cliquez ici.

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