Les personnes qui ne travaillent pas à un bureau se sentent beaucoup moins aimées que les employés de bureau.

Les travailleurs sans bureau sentent un manque de reconnaissance et d’appréciation de la part de leur organisation, indique un sondage mené au Royaume-Uni.

Seuls 43 % des travailleurs sans bureau affirment se sentir vus, valorisés et appréciés, contre 61 % des employés de bureau, selon le rapport 2024 Global Culture Report de la firme de consultation O.C. Tanner, rapporte Workplace Insight.

Les travailleurs sans bureau, comme les ouvriers de la construction, les livreurs et les employés de première ligne, sont plus déçus par leur organisation. Ils se sentent souvent ignorés. Ils considèrent que leurs efforts et leurs résultats sont moins reconnus et appréciés. Eux-mêmes sont moins satisfaits de leur propre travail.

Lorsqu’une reconnaissance leur est accordée, ces travailleurs la perçoivent souvent comme non sincère et non significative.

Ces travailleurs sans bureau sont les derniers à entendre les nouvelles de l’entreprise, souligne O.C. Tanner. Ils ont du mal à effectuer les tâches administratives de base. Ils manquent d’influence et d’opportunités.

« Il est temps de combler le fossé de l’appréciation afin que les employés qui travaillent loin de leur bureau se sentent aussi valorisés et reconnus que les employés de l’entreprise qui travaillent à partir d’un bureau », affirme Robert Ordever, directeur général européen d’O.C Tanner, spécialiste de la culture et de la reconnaissance sur le lieu de travail, cité par le média. « Il ne peut tout simplement pas y avoir un système de reconnaissance à deux vitesses, car ce sont les travailleurs sans bureau qui sauvent des vies, font fonctionner les organisations et font avancer les chaînes de production. Il est essentiel de retenir et d’engager ces travailleurs. »