En cette période de l’année où les relevés de cartes de crédit sont particulièrement salés, les employés canadiens seront heureux d’apprendre que leur prime de fin d’année n’est pas menacée.

Selon un sondage de Robert Half, les deux tiers (66 %) des quelque 600 gestionnaires principaux sondés au pays affirment que leur entreprise accorderait des primes de fin d’année. Parmi eux, 33 % ont même indiqué que les chèques allaient être bonifiés cette année. Presque tous les autres ont indiqué qu’elles resteraient inchangées. En fait, seulement 3 % des répondants prévoient réduire le montant des primes accordées aux employés en 2019.

Ces nouvelles risquent de faire des heureux à l’approche des Fêtes, alors que seulement 27 % des travailleurs s’attendent à recevoir une prime cette année. Comment comptent-ils utiliser cette source de revenu ponctuelle? Les répondants se montrent assez sages, puisque 47 % ont l’intention de rembourser des dettes, et 44 % vont investir cet argent dans un régime d’épargne à long terme. Les autres profiteront plutôt de leur prime pour se faire plaisir en planifiant des vacances (26 %) ou en faisant des achats pour les Fêtes (18 %).

« Il demeure important d’offrir d’excellents avantages sociaux et accessoires, mais les travailleurs apprécient également les récompenses qui leur procurent la latitude nécessaire sur le plan pécuniaire pour faire ce qui compte le plus pour eux, souligne David King, président de district principal à Robert Half. Les primes de fin d’année représentent l’occasion pour les entreprises de reconnaître les réalisations d’un employé dans toute l’année et de montrer qu’elles se soucient des besoins et des priorités de chaque travailleur. »

La firme estime que les employeurs ne devraient pas sous-estimer l’incidence favorable que les primes peuvent avoir sur le moral et la mobilisation de leurs équipes.