Près de huit adultes canadiens sur dix (79 %) ont utilisé au moins un service de médecine complémentaire ou alternative en 2016, selon un nouveau rapport de l’Institut Fraser.

Il s’agit d’une hausse par rapport à 74 % en 2006 et 73 % en 1997, affirme-t-on. Cela équivaut à des dépenses de 8,8 G$ en 2016, 8 G$ en 2006 et 6,3 G$ en 1997.

Le rapport souligne toutefois une évolution quant aux types de traitements suivis. En 2016, 44 % des participants au sondage ont essayé le massage par rapport à 35 % en 2006 et 23 % en 1997.

Le yoga, l’acupuncture, l’ostéopathie et la naturopathie ont gagné en popularité alors qu’on se tourne moins vers les doses élevées de vitamines et la phytothérapie.

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C’est dans le groupe d’âge des 35 à 44 ans que la médecine alternative a davantage la cote et le recours à ces services augmente de concert avec le niveau des revenus et de l’éducation, observe-t-on.

Toujours selon l’étude, 57 % des répondants possédaient une assurance santé privée en plus des couvertures publiques. Celles-ci couvrent une partie importante des frais liés au massage et services chiropratiques.

La santé et la prévention de la maladie sont les raisons principales d’utiliser les services de médecine alternative, mais on constate une baisse du nombre des participants qui font une telle affirmation : de 74 % au sondage en 1997 à 60 % l’année dernière.

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