Les employeurs canadiens ne prévoient pas augmenter notablement leurs budgets de rémunération en 2017, affirme un nouveau sondage d’Aon Hewitt réalisé auprès de 347 entreprises.

En effet, on estime que le salaire de base devrait augmenter de 2,8 % l’année prochaine (2,6 % en 2016), incluant le gel et les réductions de salaire.

Les dépenses concernant la rémunération variable devraient être de 15,4 % de la masse salariale, soit les mêmes qu’en 2016.

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« Les entreprises canadiennes sondées sont clairement réticentes à attribuer des augmentations de salaire plus importantes, alors qu’elles se préparent à affronter un paysage très concurrentiel en 2017 », commente Suzanne Thomson, conseillère principale des Solutions mondiales pour les données d’Aon Hewitt.

« Toutefois, peu d’entre elles prévoient un gel ou des réductions des salaires, et elles ont l’intention de conserver intact leur budget déjà solide destiné à la rémunération variable. C’est un facteur clé de leur capacité à attirer et à fidéliser les employés les plus performants », ajoute-t-elle.

En 2016, 4,5 % des employeurs ont procédé à un gel des salaires, en partie généré par les problèmes persistants du secteur pétrolier et gazier, affirme-t-on dans un communiqué.

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Les travailleurs de plusieurs secteurs peuvent s’attendre à des augmentations légèrement plus élevées ou légèrement moins élevées que la moyenne.

Le rapport souligne que les employés de l’industrie automobile et des produits automobiles, des secteurs des produits chimiques, des biens de consommation et des sciences de la vie peuvent s’attendre à une augmentation de salaire de 3,0 %, alors que le secteur de la haute technologie et des services professionnels devrait s’attendre à une augmentation de 2,9 %.

À l’opposé, les augmentations moins élevées que la moyenne toucheront les secteurs pétrolier et gazier (2,2 %), des banques (2,3 %), et de logistique en matière de transport (2,1 %).

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