La majorité des travailleurs canadiens apprécient leurs supérieurs et n’ont aucune envie d’occuper leurs postes, révèle un sondage d’Accountemps.

Près de deux travailleurs sur trois (63 %) ont répondu être satisfaits de leurs superviseurs, et un autre 30 % ont indiqué être assez satisfaits de leurs supérieurs. En fait, seulement 7 % des travailleurs ont affirmé ne pas apprécier leur gestionnaire. Cette proportion est en revanche plus élevée chez les employés de 55 ans et plus (15 %).

Près du quart des employés (22 %) considèrent même leur supérieur comme un ami, mais pour la majorité d’entre eux, cette relation demeure strictement professionnelle.

Malgré ces résultats plutôt positifs, 43 % des travailleurs ont déjà quitté un emploi en raison d’une relation difficile avec un superviseur, et 11 % des répondants seraient heureux si leur supérieur quittait l’entreprise.

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Améliorer la communication

Le sondage de la firme de recrutement, réalisé auprès de 400 travailleurs canadiens, met en lumière certains aspects que les gestionnaires devraient améliorer pour gagner encore plus la confiance de leurs employés : la communication (36 %) ainsi que la reconnaissance et l’aide à l’avancement professionnel (31 %).

Même si la moitié des employés affirment que leur supérieur comprend les exigences relatives à leur emploi, 12 % ont indiqué que leur supérieur possède une faible compréhension de leur réalité quotidienne.

Le sondage constate aussi que 66 % des employés n’aspirent pas au poste de leur supérieur. Pourquoi? Trop de stress et de responsabilités additionnelles, affirment 46 % des répondants. L’intérêt pour les postes de gestion semble aussi décroître avec l’âge. Alors que 51 % des travailleurs âgés de 18 à 54 sont désireux d’occuper le poste de leur gestionnaire, ils ne sont que 25 % des 34-55 ans et 13 % des 55 ans et plus à avoir le même avis.

« La plupart des employés conviennent que le fait d’occuper le poste de supérieur comporte ses défis et sont reconnaissants de l’orientation que leur offre leur gestionnaire. Les superviseurs devraient faire en sorte de maintenir ces rapports positifs en continuant de chercher des occasions d’amélioration et en sollicitant activement des rétroactions de leurs employés », souligne Dianne Hunnam-Jones, présidente d’Accountemps au Canada.

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