Les options de travail flexible ont beaucoup de valeur aux yeux des employés canadiens, et les entreprises qui ne suivent pas la tendance risquent de perdre leurs meilleurs éléments.

Selon un sondage de Regus Canada, une entreprise spécialisée dans la location d’espaces de bureau, 61 % des employés refuseraient un emploi qui n’offre pas suffisamment de flexibilité. À l’inverse, 39 % des répondants ont indiqué qu’ils seraient restés à un poste plus longtemps si celui-ci avait offert davantage d’options de travail flexible.

« Les gestionnaires qui permettent aux employés de fixer leurs propres heures de travail démontrent du respect et de la confiance dans leur travail, dit Wayne Berger, vice-président de Regus Canada. L’employé sait à quel moment il est le plus productif. Le succès devrait être mesuré par rapport aux résultats d’un employé, pas du temps qu’il passe au bureau. »

Les employés interrogés sont d’avis que travailler de la maison comporte une foule d’avantages, comme pouvoir faire une sieste en milieu de journée ou encore avoir plus de temps à passer avec la famille ou les amis grâce aux précieuses minutes économisées lors des déplacements.

À lire : Bientôt la semaine de travail de trois jours?

Ce n’est pas tout. Les répondants estiment que le travail flexible mène à une meilleure santé (78 %), des visites plus fréquentes au gym (69 %) et un niveau plus élevé de concentration (66 %).

Définir les attentes

Pour qu’une politique de travail souple soit un succès, Wayne Berger insiste sur l’importance d’en déterminer les paramètres dès le début. « Assurez-vous qu’il ait une compréhension mutuelle sur la façon dont les options de travail flexibles vont s’articuler. Quels sont les résultats attendus et à quelle fréquence les employés doivent-ils communiquer avec l’entreprise? », donne-t-il en exemple.

Au début, M. Berger conseille aux employeurs de contacter régulièrement leurs employés pour bâtir la confiance. Une fois que les équipes sont habituées à un rythme de travail plus flexible, les mises à jour quotidiennes peuvent se transformer en mises à jour hebdomadaires.

Il recommande néanmoins d’organiser à l’occasion des réunions en face à face, que ce soit au bureau ou lors d’un repas, pour maintenir la productivité et l’enthousiasme du personnel.

Ce texte est l’adaptation d’un article paru sur le site de Benefits Canada.

À lire : L’argent n’achète pas le bonheur