Dans un contexte économique difficile, 40 % des employeurs canadiens prévoient embaucher des employés permanents à temps plein dans la seconde moitié de 2015, selon un sondage de CareerBuilder.ca.

Les prévisions sont semblables pour les postes temporaires ou contractuels, qui seront offerts par 37 % des entreprises au cours des six prochains mois. L’enquête révèle également une tendance en ce qui concerne la mobilité de la main-d’œuvre : un travailleur sur cinq prévoit changer d’emploi au cours des 12 prochains mois.

« Malgré la croissance de l’emploi plus lente que la moyenne dans la première moitié de 2015, de nombreux employeurs canadiens continuent de créer des emplois, a déclaré Mark Bania, directeur général de CareerBuilder Canada. Les employeurs font preuve d’un optimisme prudent. Bien qu’ils n’embauchent pas au même rythme qu’au cours des années précédentes, ils continuent de grossir les effectifs dans plusieurs domaines afin de rester compétitifs dans un marché au ralenti. »

Main-d’œuvre spécialisée recherchée

Une part importante des nouveaux postes créés par les entreprises se retrouveront dans des domaines d’emploi bien précis. Parmi ceux-ci figurent le service à la clientèle (30 %), les ventes (20 %), la production (19 %), les technologies de l’information (12 %), la comptabilité/finance (12 %), le marketing (11 %) et les ressources humaines (10 %).

Plusieurs professions spécialisées sont également en forte demande, notamment celles liées aux médias sociaux, au bien-être, à la technologie mobile, à la technologie de recherche et cloud, à la cybersécurité, à la stratégie de contenu pour le web, à l’environnement, à la gestion et à l’interprétation de données volumineuses et à la réglementation financière.

Augmentations salariales en vue

Près de la moitié des employeurs (47 %) prévoient relever dans la seconde moitié de l’année les niveaux des salaires des employés actuels. Dans 20 % des cas, les augmentations seront de 5 % ou plus. Par ailleurs, 29 % des répondants prévoient augmenter au cours des six prochains mois le salaire de départ indiqué dans les offres d’emploi. Environ un employeur sur huit l’augmentera de 5 % ou plus.

Le sondage a été réalisé auprès de 500 employés et de 400 gestionnaires d’embauche au Canada.

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