Entre la pandémie de COVID-19 et les élections présidentielles américaines, les occasions de discuter de politique avec les collègues ne manquent pas en ce moment. Devrait-on s’abstenir? Ça dépend, répondent les employés.

Un sondage du cabinet de recrutement Robert Half révèle que près d’un employé sur cinq (19 %) juge qu’il n’est pas approprié de jaser de politique avec des collègues. Une proportion légèrement inférieure de travailleurs (15 %) n’y voit au contraire aucun problème. Les autres (66 %) considèrent que les sujets politiques peuvent être abordés en fonction de la situation et des gens impliqués.

De manière générale, les hommes se montrent beaucoup plus ouverts à débattre de politique en milieu de travail (21 %) que les femmes (9 %). Les parents sont également moins réticents à avoir de telles discussions (19 %) que les employés sans enfant (12 %).

Si les travailleurs de Montréal et Toronto sont sur la même longueur d’onde concernant les conversations politiques (19 % les juge appropriées), les travailleurs habitant à Vancouver sont moins enthousiastes (10 %).

« Comme de nombreux employés travaillent toujours à domicile, il est naturel que les gens entretiennent un peu plus de conversations sociales qu’avant pour rester en contact avec leurs collègues, croit David King, président de district principal de Robert Half au Canada. Il est toutefois essentiel de faire preuve de respect au cours de ces échanges pour éviter les malentendus et les conflits inutiles, car ceux-ci peuvent compromettre la productivité et miner le moral. »