Les fonctionnaires québécois délaisseront progressivement quelque peu le télétravail pour renouer avec leurs espaces de bureaux à compter de la fin février.

Québec a dévoilé lundi son plan de retour dans les milieux de travail pour les employés de la fonction publique.

Le gouvernement Legault a récemment annoncé que l’obligation du télétravail prendra fin le 28 février. C’est donc à compter de cette date que de manière graduelle les fonctionnaires opteront pour une formule hybride conjuguant télétravail et présence au bureau.

La priorité sera d’abord donnée aux personnes « qui éprouvent des problèmes d’ergonomie, de santé mentale ou physique ou encore d’accomplissement des tâches en télétravail », explique dans un communiqué le cabinet de la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

Au 14 mars, le retour progressif en mode hybride visera la moitié du personnel qui effectue actuellement du télétravail et à compter du 4 avril, le plan visera 100 % des employés.

Les fonctionnaires devront être minimalement présents au bureau deux jours par semaine.

« Le télétravail est désormais bien enraciné, et le mode hybride présente des avantages, autant pour le personnel que pour l’employeur. Le télétravail a fait ses preuves, mais il ne faut pas négliger l’aspect essentiel des interactions sociales », a déclaré la ministre LeBel, par voie de communiqué.

Le gouvernement Legault avait mis un frein en décembre dernier à son plan de retour en milieux de travail pour les fonctionnaires en raison de la montée du variant Omicron. Le télétravail est ensuite redevenu obligatoire pour l’ensemble des employeurs québécois pour contrôler la situation épidémiologique.