Le Canada devra faire face à un manque à gagner de 13,4 billions de dollars en épargne-retraite d’ici 2050, observe un nouveau rapport de Mercer en partenariat avec le Forum économique mondial.

Il s’agit d’une augmentation importante par rapport à 2,7 billions en 2015, affirme-t-on dans un communiqué. Au niveau mondial, le manque à gagner devrait atteindre 400 billions de dollars américains dans les 33 prochaines années.

Louis Gagnon, membre principal du partenariat et chef de la direction de Mercer Canada, affirme que l’enjeu de la sécurité financière ne se résume pas qu’à la retraite mais au bien-être financier de façon plus large.

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Il s’agit d’un problème auquel il n’existe aucune solution miracle et qui est exacerbé par, entre autres raisons, la tendance au travail autonome et la baisse de couverture par des régimes de retraite à prestations déterminées, affirme-t-on dans un communiqué.

« Le déficit d’épargne-retraite fait partie du lourd problème de sécurité financière, qui mine la productivité des travailleurs et les entraîne dans des périodes d’instabilité financière », explique M. Gagnon.

Dans le rapport Solutions audacieuses au déficit d’épargne à long terme, Mercer souligne l’importance d’une action concertée entre divers intervenants, dont les gouvernements, les employeurs et les intermédiaires financiers.

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