UBS a implanté des mesures pour essayer d’offrir un meilleur équilibre travail-famille à ses banquiers d’affaires, rapporte The Globe & Mail.

Inaugurée le mois dernier, la politique « take two » permet aux banquiers d’avoir un horaire plus souple sans pour autant accroître le travail des collègues.

Ainsi, quelque 6000 personnes œuvrant dans la banque d’investissement à UBS peuvent prendre au moins deux heures de temps personnel par semaine, pourvu qu’un collègue puisse les remplacer. L’employé doit à son tour remplacer un coéquipier.

L’investissement demeure un secteur connu pour ses horaires exténuants, surtout chez les débutants. La nouvelle politique a été introduite en réponse à un sondage des employés. Quelque 145 équipes ont adhéré au programme dès la première semaine, informe le journal.

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En entrevue avec Reuters, Andrea Orcel, président de la banque d’investissement à UBS, a observé que dans un monde idéal une telle initiative ne serait pas nécessaire, mais qu’elle « enlevait le stress de finir tôt ou commencer tard ».

« On ne peut pas obliger les personnes à travailler des heures plus longues ou plus courtes, dit-il. Tout ce qu’on peut faire c’est demander à ce qu’ils réalisent leur travail et, en même temps, leur donner la souplesse suffisante pour qu’ils puissent trouver l’équilibre qui leur convient. »

« Il s’agit d’un exercice de “give and take”. On peut en prendre deux [heures], mais on doit aussi en donner deux quand les collègues s’absentent. »

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