Ce ne sont pas les techniciens expérimentés ou les gestionnaires de projets hors pair qui font les meilleurs patrons. Les bons communicateurs ont bien plus la cote auprès de leurs employés, révèle un sondage de Robert Half.

En effet, la majorité des quelque 400 travailleurs de bureau canadiens interrogés affirment que la communication et la diplomatie sont les compétences que leur superviseur doit améliorer en priorité (35 %), devant le leadership (20 %), l’expertise technique (14 %), la réflexion stratégique (13 %) et la gestion de projet (9 %).

« Dans les postes de direction, l’efficacité du leadership se mesure souvent par d’excellentes aptitudes en communication et la capacité à mobiliser les employés, peu importe le milieu de travail », explique David King, président canadien de Robert Half Management Resources.

À lire : Bon ou mauvais, l’amour au travail?

Voici quelques conseils pour devenir un meilleur superviseur :

Solliciter une rétroaction complète. Une des meilleures façons pour un superviseur de s’améliorer est de demander à ses employés de lui parler de ses forces et de ses faiblesses. Certains employés pourraient également profiter de l’occasion pour partager leurs préoccupations et le style de communication qu’ils préfèrent.

Trouver un modèle. Qu’est-ce qui fait en sorte que cette personne se distingue des autres? Comment interagit-elle avec son entourage?

Définir sa zone de confort, et en sortir. Un superviseur effrayé à l’idée de donner des présentations pourrait par exemple suivre un cours d’art oratoire.

Pratiquer l’écoute active. C’est tout simple : il suffit de se concentrer quand les autres parlent et éviter de les interrompre.

Rester soi-même. L’erreur est humaine, les employés ont besoin de savoir que leur superviseur n’est pas parfait et qu’il n’exige pas la perfection.

À lire : Le télétravail peut nuire à la santé