La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a affiché un rendement de 7,6 % en 2016, soit 18,4 milliards de dollars, au cours d’une autre année marquée par une faible croissance économique mondiale ainsi qu’un faible niveau d’investissement des entreprises.

Cette performance, dévoilée vendredi, dépasse de 1,8 point de pourcentage son indice de référence, mais elle est inférieure à celle de 2015, alors que le rendement avait été de 9,1%.

Le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia, a une fois de plus rappelé que devant la « complaisance relative des marchés », la prudence était de mise, puisque la croissance économique mondiale demeure faible, ajoutant que les risques géopolitiques étaient importants.

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Sur cinq ans, le rendement du bas de laine des Québécois atteint 10,2 %, soit 1,1 point de pourcentage de plus que son indice de référence. Au total, les trois grandes catégories d’actifs de l’investisseur institutionnel ont dépassé leur indice de référence.

Les actions ont progressé de 10,4 %, avec un résultat de 12,3 G$. Le mandat Canada, avec un rendement de 22,7 %, a profité de la remontée des prix du pétrole et des matériaux de base et la bonne performance du secteur financier. Les actions mondiales ont cependant moins bien perforé (4,0 %) en raison de la la dépréciation des devises internationales face au dollar canadien.

Le rendement des actifs réels – qui regroupent les immeubles et les infrastructures – a pour sa part été de 10,6 %, ou de 4,4 G$.

Du côté du revenu fixe, la performance a été de 2,9 %, ou 2,3 G$. L’actif net de la Caisse a atteint 270,7 G$ au 31 décembre 2016, ce qui représente une hausse de 22,7 G$ en un an.

Avec la Presse canadienne.

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