Confrontés à l’incertitude géopolitique et à des options plus limitées pour accroître leur répartition en actifs risqués, les investisseurs souverains font moins de changements à leurs portefeuilles que dans les cinq années précédentes, selon un sondage d’Invesco.

Les faibles taux d’intérêt représentent le critère le plus important pour la répartition tactique des actifs, ce qui contribue à augmenter la présence de l’immobilier dans les portefeuilles alors que les investisseurs souverains cherchent à générer des revenus.

Pour ce qui est des stratégies futures, le Brexit et la présidence de Donald Trump sont appelés à prendre de l’importance alors que l’impact des changements politiques sur les investissements se concrétise.

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Depuis trois ans, les États-Unis constituaient le marché le plus intéressant pour ces investisseurs, en partie grâce aux hausses de taux d’intérêt et aux propositions de M. Trump en matière de fiscalité pour les entreprises. Il existe toutefois des soucis quant au protectionnisme et à la possibilité de réduire l’accès des investisseurs étrangers.

Pour ce qui est du Royaume-Uni, le Brexit remet en question le rôle du pays en tant que plaque tournante de l’investissement en Europe, compte tenu de l’incertitude qui règne sur les tarifs et l’accès au marché suivant le départ de l’Union européenne.

Alex Millar, chef de l’unité des fonds souverains en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique à Invesco, souligne le défi pour ces investisseurs en matière de taux de capitalisation et de retour sur les investissements avec pour toile de fond l’incertitude macro-économique et politique.

« La demande des produits alternatifs, tels les infrastructures, est un sujet récurrent depuis les dernières années, mais cette année on a vu une baisse de l’offre. Ainsi, les investisseurs regardent l’immobilier, qui offre plus d’occasions, et se tournent vers les économies fortes aux États-Unis et en Allemagne. »

Ce texte est adapté d’un article de Benefits Canada. Pour en lire davantage à ce sujet, cliquez ici.

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