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Pour leurs placements en infrastructures, les promoteurs de régimes de retraite devraient-ils adopter une approche à plus court terme?

Cela permettrait de mieux faire face aux perturbations technologiques, estime Andrew Claerhout, conseiller principal au Boston Consulting Group, qui souligne également l’intérêt de cibler plusieurs projets à moins grande échelle.

En entrevue avec nos collègues du Canadian Investment Review, M. Claerhout rappelle que les grands projets d’infrastructures étaient traditionnellement liés aux services essentiels et donc aux gouvernements.

Mais l’essor des technologies et les réductions dans les dépenses publiques ont pour effet de bouleverser cette réalité et donner plus de place aux capitaux privés.

On voit aussi des projets plus petits, comme des panneaux solaires sur les toits alors que par le passé il aurait fallu une centrale électrique.

Pour Andrew Claerhout, un promoteur de régime peut avoir une perspective sur cinq ans et détenir moins longtemps ses actifs dans cette catégorie.

On peut aussi considérer plusieurs investissements de 20 à 50 millions de dollars, plutôt qu’un grand investissement d’un milliard.

Il importe toutefois de maintenir une vision large des risques, comme par exemple le climat.

« Il faut examiner quelques petits projets, investir dans des fonds qui font des choses différentes et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier », conclut-il.

Une version plus longue (en anglais) de ce texte peut être consultée sur le site du Canadian Investment Review.